mercredi 17 octobre 2007

Public de connaisseurs, vraiment?

L'autre soir, pour tout dire hier soir, je regardai le match Panthers-Canadien. Étant assez peu captivé par le spectacle(?) offert, je laissai mon esprit vagabonder, ou plutôt, je constatai qu'il vagabondait. Et je me suis surpris à essayer de compter le nombre de matches consécutifs disputés à guichets fermés ( depuis la fin du lock-out, parait-il, claironne notre presse montréalaise) au centre Bell: total, sous réserve, 84. Tenant compte du fait que l'on peut espérer, ou redouter, un match comme celui d'hier soir dans 40% des cas, j'en suis arrivé à me demander si le spectateur payant moyen du centre Bell était intéressé par ce qui se passait sur la glace. Mon esprit, vagabondant toujours, a traversé l'Océan pour se poser à Liverpool, où joue une grande équiper de soccer, appartenant pour partie à G. Gillet. Comparant, toujours somnolant, la Champions League aux séries d'après saison de la LNH, je me suis demandé quelle serait la réaction du public liverpudlien si son équipe ne s'y(dans la Champions League) aventurait qu'occasionnellement, et pour s'y faire rosser par dessus le marché. À ce moment là, je me suis réveillé . Avec à l'esprit la très prosaïque pensée qu'il faut donner à son public ce qu'il attend. Et pas plus.

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