dimanche 28 octobre 2007

LNH/NHL : maudit cousin.

Un « billet » de Richard Labbé dans « La Presse » confirme les signaux lancés par le Canadien depuis l’été : bien avant le début du camp d’entraînement, il avait été décidé en haut lieu que Carey Price serait le gardien numéro 1 de l’équipe.

Un bonbon marketing qui devait faire patienter les partisans une saison de plus sur la route d’une improbable -et peut-être pas si souhaitée que ça- remontée vers les sommets.

D’où la déclaration de Carbonneau au début du camp : « Carey Price ne restera au grand club que s’il est gardien numéro 1. »

D’où le rectificatif de Bob Gainey, en fin de camp, comme quoi Price pourrait rester même s’il débutait la saison comme gardien numéro 2.

Car, durant le camp, un obstacle imprévu avait obligé une réécriture hâtive du scénario : le maudit cousin Huet, en meilleure forme qu’à ses camps précédents, s’était dressé sur la route du nouveau sauveur du Canadien.

Huet commencerait donc la saison comme gardien numéro un, mais n’y ferait pas de vieux os.

La consigne avait été bien comprise de la plupart des journalistes.

Dans sa chronique du « Journal de Montréal » après les deux premiers matches du Canadien, Yvon Pedneault dégaina le premier : « inquiétant pour la défense du Canadien » ; « qu’un doute se soit installé dans son esprit -celui de Carbonneau- relativement aux deux premières performance de Cristobal Huet, c’est compréhensible » ; « le gardien français n’a rien fait de bien spectaculaire » ; «... placé son équipe dans une situation délicate... » ; « ça s’est gâté » ; « une maladresse » ; « le match s’est joué entre les poteaux... ».

Lors du premier match de Price, à RDS, Yvon Pedneault se montra en toute logique dythirambique sur le jeune gardien.

De même François Gagnon, dans « La Presse », classait Huet parmi les médiocres de la classe, avec une note de 6,9 contre 8,2 à Markov malgré « une faute grave »menant au 3ème but de Toronto.

Un autre journaliste de « La Presse » admettait benoîtement que le Canadien ne pourrait redevenir dominant tant que Carey Price ne garderait pas ses buts.

Toujours dans le même quotidien, Ronald King ne semblait pas sur la même longueur d’onde : un journaliste moins docile ?

« Un gardien sans défense devant lui est un canard boiteux... Dans les circonstances, Cristobal a plutôt bien fait. »

Richard Labbé, peut-être car il était à Dallas dans l’attente du choc Patriots-Cowboys, invitait aussi les media montréalais à « respirer par le nez » après les commentaires délirants sur le premier match de Price.

Depuis, les performances solides de Huet continuent à contrecarrer les plans du Canadien et la plupart des journalistes ont retourné pour l’heure leur veste et adulent à nouveau le gardien français avec un empressement aussi excessif et suspect que leurs doutes antérieurs.

A l’évidence, pour la direction, l’émergence de Price cette saison devait faire passer la pilule d’une nouvelle absence, programmée, des séries.

Le Canadien est-il prêt à prendre le risque d’une participation aux séries, même si cela doit se faire au détriment de l’avénement annoncé de Price ?

LNH/NHL : in the mood for love.

So Ted Saskin, the executive director of the National Hockey League Players’ Association was a bit cosy with NHL deputy commissioner Bill Daly and commissioner Gary Bettman ?

And he spied a bit over his members’ e.mails ?

And he lied a bit to get his 5-year US$ 19 million contract ?

And a TSN journalist ratted a couple of players who were « leading the charge against Ted » in an e.mail to Bill Daly ?

And Bill Daly was quick to forward the information to his good pal « Ted » Saskin ?

And « union activist » Chris Chelios now accuses power agent Don Mehan of playing « a role in undermining our union », because « a group of players, the majority of whom are Meehan’s clients, sidestepped (then NHLPA executive director) Goodenow’s no-cap position in an attempt to end the lock out » ?

And Mehan says it is « absolute nonsense » and wonders about « these slimeballs who are trying to ruin my reputation », but could nevertheless face a « decertification case » ?

And a good colleague of his -and « slimeball » candidate ?-, player agent Ritch Winter concurs « I am absolutely certain there are agents who will be decertified » ?

And Paul Kelly, a Boston litigation lawyer is the new NHLPA executive director ?

And he has negotiated for himself the same 5-year US$ 10 millions contract Saskin had been accused of getting through misrepresentations about the actual salaries of players’ representatives in other professional sports ?

Paul Kelly will no doubt have many opportunities to flex his litigation muscles. But against whom ?

Formule 1 : la vérité si je mens.

« La Presse » du lundi 22 octobre citait, entre guillemets, Lewis Hamilton. Le pilote britannique admettait, avec une belle candeur, avoir par erreur appuyé durant le Grand Prix du Brésil sur le bouton utilisé pour le départ, déclenchant l’incident mécanique qui lui avait sans doute coûté le titre de champion du monde des pilotes.

« La presse » du samedi 27 octobre publiait, combien ?, cinq jours plus tard, ce que le quotidien nommait, lui aussi avec une belle candeur, une « précision » :

« Dans notre édition de lundi dernier, une citation a été attribuée à tort au pilote Lewis Hamilton, dans laquelle on lui faisait admettre une erreur de pilotage lors du Grand Prix du Brésil. »

Remarquez la belle formule : « on lui faisait admettre ». Aveux obtenus sous la torture ? Même pas, juste inventés.

« La Presse » toutefois persiste :

« Toutefois, conformément aux informations qu’il a reçues de sources fiables, notre collaborateur Luc Domenjoz maintient que Hamilton a bel et bien pressé par erreur sur le bouton utilisé pour le départ. »

Le fautif est donc bien Hamilton, et non pas « La Presse », puisque le pilote n’a pas eu le « fair play » de confirmer les aveux que lui avait prêtés « La Presse », sur la base de « sources fiables » mais anonymes (Fernando Alonso, son père ?...) dans l’intérêt même du pilote.

« La Presse » conclut toutefois sa « précision » par : « Toutes nos excuses. »

Il n’y a pas de quoi. C’est ça, le journalisme d’investigation.

NLL : God is a Lacrosse player.

You could not believe it, you were right.

The 2008 Lacrosse season was killed last week. I has just been resurrected.

The National League and its players finalised a new collective bargaining agreement. The agreement includes player salary increases of « up to 6% » over five years and caps player salaries at US$ 23,300 for veterans.

If MSA calculations are right, it would be a US$ 1,319 increase over 5 years, or US$ 264 per year.

Better not think about the legal fees spent to earn or save a fistful of free-falling US dollars.

And hold your breath : players still have to ratify the agreement.

NHL/LNH : the Devils in Lamoriello’s hell.

Well, the Devils have a hell of a start in the NHL : not for their opponents, for them.

No doubt, things are to bright up as they come home to their brand new arena, though, for their first game there, they lost again, to Ottawa.

At least, they know in whose hell they live. Is general manager Lou Lamoriello a masochist, a megalomaniac, an idiot ?

His team was no doubt sailing too smoothly to his rough taste when he decided to rock the boat shortly before the playoffs started last year and fired coach Claude Julien whose polished and self-spoken style he could no longer stand -unless he was guilty of taking the spotlight away from him ?-.

Since then, the Devils have no doubt improved their records. How many game shave they played, how many have they won ? Statisticians are welcome to let us know.

And Claude Julien is forbidden to smile in nearly heavenly Boston, but he is too well educated to do so and probably expects his new season to end as abruptly as the two previous ones.

Cyclisme : plan d'affaires aux stéroides.

L’information est passée presque inaperçue, mais Landis a décidé de faire appel auprès du tribunal arbitral du sport de sa suspension et de la perte de son titre de vainqueur du tour de France.

L’information était, c’est vrai, de peu d’intérêt, mais reflète la misee en oeuvre par landis d’un modèle d’affaire innovant. Landis a créé une fondation, dotée d’un site internet (www.floydfairnessfund.org), afin de financer, dit-il, sa bataille juridique.

Une méthode que méditeront sans doute nombre de ses collègues dopés et qui pourrait faire école afin que le dopage continue à faire vivre son homme, même suspendu, en franchise d’impôt et de la générosité de ses partisans faibles d’esprit.

mardi 23 octobre 2007

Rejoice

A walk in the park, yesterday, for our Canadiens. Let's take it for there won't be so many of them during the next 6 months.

lundi 22 octobre 2007

Et le dernier vainqueur est...

...Jean Todt. Oui, vous avez bien lu. Contre l'avis de son supérieur, Luca Cordero di Montezemolo, il pousse à la retraite un légendaire champion, Michael Schumacher, qui ne l'était plus, champion, depuis deux ans. Il embauche un pilote talentueux et sympathique, mais à ''l'éthique de travail'' étique, justement, par ailleurs un brin malchanceux et fêtard, et en fait un champion du monde, faisant ranger toute l'équipe derrière lui, et en remerciant le deuxième pilote, auquel on va fatalement demander de se sacrifier, par un contrat à long terme, valable jusqu'en 2010, juste avant le dernier grand prix. Et tout ça pour la première saison post Schumacher, après une première demi saison décevante. J'ai, dans une vie professionnelle antérieure, cotoyé et connu Jean Todt. Je pense que l'on peut le qualifier d'Étalon de l'Amoralité, mais bravo l'artiste quand même.

celui qui a perdu 100 millions et plus encore.

J'ai nommé... Ron Dennis.
-Lui a oublié que le championnat de F1 est un championnat de pilotes et pas de marque. Non, on ne fait pas gagner qui on veut, même si ''on'' a du talent, même si ''on'' a été choisi et bichonné depuis 10 ans, même si ''on''est celui avec lequel on entre en sympathie ou que la culture commune rapproche. Gros péché d'orgueuil, qui coûte un championnat tout fait, pensait-on.
-Lui a méconnu ce que le fait de préférer, irrationnellement donc, quelqu'un qui doit faire ses preuves à quelqu'un qui les a déjà faite peut avoir de destabilisant. Destabilisant pour le chouchou, en perte de repères, pour ''Poil de Carotte'', démotivé et prêt à la déloyauté, et pour l'équipe, qui doit inconsciemment se questionner sur la clairvoyance du taulier.
-Lui a sous-estimé l'adversaire, car comment expliquer le regain de compétitivité de Ferrari en fin de saison, autrement que par un coupable relachement chez McLaren, qui pouvait légitimement, et prématurément, penser que ''c'était dans la musette'' après le Grand prix d'Italie.
-Lui a menti, triché, pris les autres pour des cons et agit de mauvaise foi avec des employés. D'abord, on a pas espionné, ensuite l'espionnage ne nous a pas servi et enfin cette histoire est le fait de pommes pourries dans l'équipe: j'ai nommé la filière espagnole, en l'espèce De La Rosa et Alonso.
Bref, une bien triste sortie pour un bon directeur d'écurie.
Le fait que Mercedes reprenne en main cette écurie ne devrait pas faire évoluer l'idée, au sein de cette équipe, que le premier pilote doit primer, mais on peut attendre néanmoins un peu plus de rationnalité dans le choix de celui-ci.

Celui qui a perdu...beaucoup plus.

J'ai nommé...Fernando Alonso. Lui a perdu son titre. Il a aussi perdu son aura de pilote teigneux mais franc. Un caractériel, prêt à toute les bassesses, voilà son image en cette fin de 2007, sans que l'on puisse discerner clairement ce qui est de ce que son (ex) écurie distille à son sujet. Un pilote même pas capable de distancer un débutant, prématurément aigri et incapable de supporter la concurrence avec un talentueux équipier. Qui peut bien vouloir de lui, dans les équipes candidates à la victoire, en 2008?

Celui qui a perdu, mais un petit peu.

J'ai nommé... Lewis Hamilton. Voilà un conducteur super rapide, exceptionnellement précoce, mais pas (encore?) un grand pilote. Irréprochable, ou presque, pendant presque toute la saison, il a commis, quand ça comptait vraiment, deux bourdes impardonnables; de celles que ni Yamamoto, ni Liuzzi, ni Vettel, ni Sutil ne peuvent commettre, sous peine de renvoi. Pourquoi peut-il les avoir commises?
1. Manque de maturité?Il a moins de 20 Grands Prix à son actif, n'est pas assez expérimenté, on ne peut donc réellement lui en vouloir. Pourquoi pas?
2. La certitude que ces bévues seront sans conséquence? Là, son écurie y est pour beaucoup, qui a choisi, contre toute prudence de vivre et/ou mourir avec lui et pour lui. Elle lui a peut-être joué un sale coup, son équipe, en le préférant, contre toute raison, à son coéquipier double champion du monde. N'ayant pas à faire ses preuves pour devenir le favori de l'équipe, comment pouvait-il estimer le poids de ses décisions pour l'écurie dans les moments cruciaux?
3. Une culture du ''je ne recule pas''? Bien pratique, ce genre d'attitude. Cela évite, quand la pression est trop forte, de passer pour un ''choker'' quand on en est un. No surrender, mon Lewis!
Les point 2 et 3 me rappelle furieusement une situation, celle de l'année 1986-la dernière avant 2007 où le championnat allait se décider entre trois pilotes, lors du dernier grand prix- et un homme, le heros malheureux de cette année là, un certain... Nigel Mansell, en tête du classement avant le dernier grand prix, devant son coéquipier. Alors Hamilton un nouveau Mansell? Plutôt, oui!
-Tous les deux sont arrivé en F1 sans avoir fait leurs preuves (rappelons que N. Mansell n'avait jamais gagné une seule course en monoplace avant d'accéder à la F1!), et plutôt en vertu de leur nationalité.
-Tous les deux ont été outrageusement préférés par leurs écuries à leurs coéquipiers, tous deux déjà doubles champions du monde (Piquet en 1981 et 1983, Alonso en 2005et 2006), ''papistes latinos'' au surcroît, ce qui permettait d'avoir la presse anglaise dans la poche.
-Tous les deux ont foiré lamentablement sous la pression lors de l'ultime grand prix de la saison en ayant l'excuse et l'attitude de l'indomptable énergie et du vertueux courage. Pour plus de similitude encore, Hamilton a lui même appuyé sur le mauvais bouton, comme Mansell lors d'un Grand Prix du Canada resté fameux, ce qui l'a ralenti pour le compte. Alors Monsieur Hamilton, on se revoit dans six ans(Mansell à attendu 1992 avant de devenir champion du monde de F1), ou vous en avez pris pour sept ans de malheur?

And the winner is... ou le troisième homme

Grands moments hier à Interlagos, parmi les entrelacs de cette piste sinueuse, pour le dernier grand prix de la saison. D'abord et avant tout, gloire au vainqueur (peut-être devrions nous écrire vainqueurs, mais n'anticipons pas); mais pas du tout honneur aux vaincus, mais alors là, pas du tout pantoute! On y reviendra dans d' autres posts, aux vaincus. Ne boudons pas notre plaisir, la F1 vient de nous offrir ce qu'elle avait de mieux en matière de vainqueur et de champion. Raikkonen n'est pas un caractériel, pas plus qu'un faux-cul calibré ''media-friendly'', encore moins un vieux cheval de retour ou un post adolescent champion de PS2. Bref, il est un pilote, un vrai, pas (encore?) un produit. Et il possède ce talent, cette inconscience et cette flemme-bref cette légèreté-que l'on doit attendre d'un fou du volant. Il a couru comme il le fallait, a bien été aidé par son équipe, coéquipier inclus, et s'est mis en position de profiter des événements. Bravo.
L'autre vainqueur, on va le garder pour la bonne bouche.

dimanche 21 octobre 2007

NLL : don't go breaking my heart.

We delayed the news to double-check it and spare you grief, but time has come. So, sit tight and hold your breath : the National Lacrosse League season is cancelled and there is no chance it can be revived, acording to no less than commissioner Jim Jennings.

The negotiations between the League and the players' association collapsed. Sounds familiar?

Well, the figures are a bit different than usual, though : under the expired contract, maximum pay for a veteran player was $21,292 (all figures US as always, meaning it would be even less in loonies).

If a labour dispute is arcound the curve in curling, do not tell me.

CFL/LCF : Jim Popp, call earth, please, really, it's serious...

L'extrait ci-dessous provient d'un article de Miguel Bujold diffusée sur cyberpresse.ca:

"Lorsqu'un journaliste lui a demandé si le DG en lui était satisfait de l'entraîneur-chef, Jim Popp a eu une réaction qui en a fait sursauter plus d'un, hier.«J'ai fait un travail remarquable, a répondu Popp du tac-au-tac, et le plus sérieusement du monde. J'ai fait ce qu'on m'a demandé de faire, c'est mon évaluation. Est-ce que notre dossier est bon? Absolument pas. Devrions-nous avoir plus de victoires? Certainement. Mais l'effort y est.»

Pour être juste, il est vrai que Popp doit composer avec une équipe très jeune, mais comment expliquer toutes ces pénalités et tous ces revirements s'il accomplit un si bon boulot? N'est-ce pas la responsabilité de l'entraîneur-chef de s'assurer que tout le monde soit bien préparé?"

Espérons au moins que la question posée "hier" (samedi) l'a été avant le match contre Toronto.

Même ainsi, il est à craindre que Jim Popp n'ait définitivement quitté le système solaire et ne vogue vers les confins de la galaxie ou, plus vraisemblablement, un trou noir où, qui sait, il retrouvera peut-être son équipe.

Réjouissons-nous au moins que l'entraîneur-chef des Alouettes conserve encore l'oreille (sinon les 2 et la queue) du DG du club.

Baseball : New York's Real.

Many marvel at the New York Yankees' record under Joe Torre : 12 straight seasons with a playoff berth.

Sure, but add the payrolls of Indians, Rockies and Diamondbacks, who were still busy pitching and hitting while Yankees were already -and again- driving and putting, and you will still come up short of the NY club figure.

Would the Real Madrid "socios" marvel at never finishing worse than 5th in "La Liga"? In the past 12 years, they would have had ample time to hire, fire and re-hire Torre a dozen times.

Maybe Torre should apply for the coach position in Madrid: Schuster has already been around a few months, it should soon be time to show him the door.

LNH/LNH : sold out, yes but with empty seats.

84 matches à guichets fermés, certes, mais cependant des sièges vides, comme pour ce déjà cité et pas trop excitant match contre les Panthers.

Abonnés qui se font porter pâles?

Scalpers scalpés à leur tour par l'absence de pigeons?

Amateurs connaisseurs de bière sinon de hockey qui n'acceptent plus de se faire plumer d'abord au guichet, puis à la buvette?

Peut-être un public de connaisseurs en formation ou la stratégie de Gillett pour vider l'arène et déemontrer au gouvernement de Québec que le Centre Bell en effet ne vaut que 75M$.

samedi 20 octobre 2007

Tennis (i.e. people) : Nestor meets Knowles again ?

Sorry, the answer is no.

In Madrid, Nestor-Zimonjic went no further than the second round.

And guess what, Knowles-Murray went no further than the second round either...

Either they really did not want to meet again or... breaking up may not be that hard to do (for Nestor at least), but rather stupid.

Wait and see, and expect more partner shuffling: trading tennis double partners could get as hot as in collective sports.

Let us trade Zimonjic back to Santoro and have Nestor left on his own for penance.

vendredi 19 octobre 2007

Si proche, si loin...

''Canadiens coach Guy Carbonneau was happy with the way his team fought from behind before losing 4-3 to the Ottawa Senators''. Oui, vous avez bien lu, l'entraineur était content, et même heureux, de son équipe hier soir. C'est ce qu'écrit The Gazette. À certains moments, on a vu Montréal rivaliser avec Ottawa, c'est vrai; après tout, Montréal n'a perdu que d'un seul but. Mais bon, Ottawa a néanmoins maitrisé sans trop forcer, a gagné sans que Montréal prenne un point, et Montréal en est à sa troisième défaite consécutive. Je me souvient aussi de la dernière finale de la Coupe Stanley, et d'Ottawa y jouant le rôle de la boule dans le pinball. Montréal a semblé proche, par moment hier soir, d'un finaliste de la Coupe Stanley, mais si loin de la Coupe.

jeudi 18 octobre 2007

NHL/LNH : the Price is devious ?

Un Lewis Hamilton percerait-il sous Carey Price ?

Le gardien numéro 2 du Canadien a toujours demandé à jouer. Alors qu'il s'apprête à débuter un second match, il feint la coquetterie: "Je suis un peu surpris d'avoir à relever des défis aussi grands si tôt en saison."

Sous-entendus:
1-Si je les relève, je suis vraiment le Messie annoncé.
2-Je ne pensais pas chasser Huet si vite.

LCF/CFL : Jim Popp, call home.

L'attaque des Alouettes débute bien ses matches, puis les misères commencent. Pourquoi?

Jim Popp a sa petite idée, mieux une "explication, mais je vais la garder pour moi". Enfin une stratégie novatrice de la part d'un entraîneur.

Selon certains, Popp aurait perdu le contact avec son vestiaire. Faux, il a perdu le contact avec la Terre.

LNH/NHL : for a fistful of huards.

According to George Gillett, the Bell Center is worth 75$ millions -not 225$ millions, as claimed by Montreal-.

Fine. Is George Gillett ready to sell the arena at this price? I might make a bid.

mercredi 17 octobre 2007

Question de vocabulaire

Dimanche dernier, lors d'un match de calcio entre l'Inter de Milan et Naples, joué à Giuseppe Meazza(ex San Siro) , une banderolle en deux parties portait la mention ''Partenopei Tuberculosi'', soit, en français, ''Parthénopéens=Tuberculeux''. Cette libelle injurieuse était bien évidemment l'oeuvre de tifosi de l'Inter. On connait la popularité du racisme anti méridional en Lombardie. Aussi la Federcalcio italienne n'a-t-elle pas tardé à sanctionner l'Inter pour les agissements de certains de ses supporters. L'UEFA, aux dernières nouvelles, n'avait toujours pas réagi. Peut-être est-elle encore en train de se demander ce qui de ''Parthénopéen'' ou de ''Tuberculeux'' constitue l'insulte. En tous les cas, merci à ces tifosi racistes et lettrés de m'avoir fait me souvenir de ce mot et de la République Parthénopéenne, enterrés au plus profond de ma mémoire depuis le temps déjà lointain de mes humanités.

Public de connaisseurs, vraiment?

L'autre soir, pour tout dire hier soir, je regardai le match Panthers-Canadien. Étant assez peu captivé par le spectacle(?) offert, je laissai mon esprit vagabonder, ou plutôt, je constatai qu'il vagabondait. Et je me suis surpris à essayer de compter le nombre de matches consécutifs disputés à guichets fermés ( depuis la fin du lock-out, parait-il, claironne notre presse montréalaise) au centre Bell: total, sous réserve, 84. Tenant compte du fait que l'on peut espérer, ou redouter, un match comme celui d'hier soir dans 40% des cas, j'en suis arrivé à me demander si le spectateur payant moyen du centre Bell était intéressé par ce qui se passait sur la glace. Mon esprit, vagabondant toujours, a traversé l'Océan pour se poser à Liverpool, où joue une grande équiper de soccer, appartenant pour partie à G. Gillet. Comparant, toujours somnolant, la Champions League aux séries d'après saison de la LNH, je me suis demandé quelle serait la réaction du public liverpudlien si son équipe ne s'y(dans la Champions League) aventurait qu'occasionnellement, et pour s'y faire rosser par dessus le marché. À ce moment là, je me suis réveillé . Avec à l'esprit la très prosaïque pensée qu'il faut donner à son public ce qu'il attend. Et pas plus.

mardi 16 octobre 2007

Tennis (& people) : Nestor to meet Knowles again...

The doubles tournament at the Madrid tennis Masters promises to be steaming hot.

Daniel Nestor, now playing with Zimonjic, and Mark Knowles, associated to Jamie Murray -Andy's brother-, may well meet in the quarter-finals.

A great opportunity to settle their differences, if any.

Expect bad blood on both sides of the net.

dimanche 14 octobre 2007

USL : Montreal Impact : arrogance or silliness ?

Last month, as it faced Porto Rico in the first round of the USL playoffs, Impact decided to forego its home field advantage in order to reduce the team's travels.

The strategy paid off handosmely as Montreal tied 0-0 at home and was then routed 3-0 in Porto Rico by a team which did not seem worse off for travelling to and back from Montreal in a matter of days.

Renouncing the home field advantage may nevertheless not have such a bad move.

The Impact performance during the season was very consistent, whether the team played at home or abroad: if the Montrealers scored first, they won; if their opponents scored first, the Montrealers lost.

Is a team which cannot turn a game really a team ? Is not the ability to change a game plan the coach's number one responsibility?

The Impact should call Jim Popp : his GM and coach chores with the Alouettes leave him with a bit free time ; why not give him a try at coaching the Impact ?

After all, it still is football.

Tennis : Nestor, the philanderer.

Till last spring, Canadian Daniel Nestor led a mostly happy tennis double life with Bahamean Mark Knowles.

Nestor then decided to dump his partner after a 12-year long relationship for a younger and more attractive (i.e. better serving) mate, a Serbian player called Zimonjic, who then lived on court with France Fabrice Santoro.

When Nestor and Knowles won the French Open double title at Roland-Garros, Nestor had -selfish- second thoughts : basically, would he ditch Zimonjic before coupling with him?

Eventually, Nestor postoned his divorce from Knowles until after the end of the US Open and last week saw the official beginning of his union with Zimonic.

The new pair lost in the quarter-finals of the Moscow tournament in which it was first-seeded. Some say the couple is already on the rocks.

More soon in our "people" section.

LCF/CFL : a coach ? what for ?

Jim Popp est l'entraîneur des Alouettes. Paraît-il.

Il ne prétend pas pour autant faire les jeux. Un homme qui sait déléguer, c'est important.

D'après les médias, il ne perd pas davantage son temps à communiquer avec ses joueurs.

Jim Popp est donc l'entraîneur en chef de l'équipe, mais en aucun son stratège ou le motivateur de ses joueurs.

Question: quelles fonctions d'entraîneur lui reste-t-il ? Ramasser les ballons à la find e l'entraînement ? Recevoir un tonneau de Gatorade glacé sur les épaules en cas de victoire, improbable, en coupe Grey ?

A posteriori, on comprend mieux que le cumul des fonctions de DG et entraîneur ne lui aient pas fait peur.

LNH/NHL : premier incident de trafic sur la ligne du Canadien.

Pour son premier match à domicile, le Canadien perd 3 à 1 contre les Hurricanes.

Les Montréalais sont-ils surpris ? Pas vraiment, surtout s'ils sont usagers de la STM.

Le Canadien est la STM de la LNH : ses trains arrivent parfois à l'heure, surtout quand on ne s'y attend pas, mais le trafic des victoires peut s'arrêter à tout instant et nous laisser sur le quai du centre Bell dans l'espoir que "des annonces suivront" bientôt sur "la durée de l'interruption" et "la reprise -progresive ou non- du trafic".

Nascar : publi-rédactionnel (suite).

Vendredi 12 octobre, Réjean Tremblay prenait à son tour la plume dans "La Presse" pour trouve run commanditaire à Jacques Villeneuve.

Nous apprenions que l'entreprise qui n'avait pas pris la peine de rappeler le bon M. McArdle, au risque de passer à côté d'un rendement de 1000% sur 5 ans, était la société "Couche Tard".

Et Réjean Tremblay de souhaiter que ses propriétaires "qui sont en pleine expansion aux Etats-Unis, réalisent tout le millage qu'ils peuvent faire sur un nom aussi prestigieux", avantd e nous rassurer: "quand on vient d'Arvida, comme c'est le cas pour le président (de Couche-Tard) Alain Bouchard, on se rend vite compte qu'il y a une aubaine à portée de la main".

Le téléphone de M. McArdle a dû sonner fort pendant le weekend.

"La Presse" nous confirmera sans doute bientôt l'heureux événement.

vendredi 12 octobre 2007

LNH/NHL : the Price may be right, mais pas le compte.

François Gagnon, de "La presse", a dénombré 45 tirs du Canadien contre les Penguins : seulement 5 en première période, mais 16 et 14 dans les deux suivantes.

5 + 16 + 14 = ... 45.

Bête faute de frappe?... Peut-être, mais alors reprise, par souci de cohérence, dans le second article du journaliste.

10 tirs par ci, 5 points par là, le Canadien est déjà presque en séries.

Un boulier pour M. Gagnon.

LNH/NHL : arithmetics 101.

As the Habs opened their season against the Hurricanes of Carolina, goalie Cristobal Huet was guilty of a bad second goal.

No harm done, as the Canadien won in overtime?

Not quite : the bad goal gave the Hurricanes one point and therefore also cost the Canadien and all other Eastern Conference teams one in their standing versus the Hurricanes.

Only when April comes shall we know how bad this goal was.

In their next game, against the Maple Leafs, the Habs were leading 3-1 and cruising to victory when Huet again, then Markov, messed up to tie the game at 3.

The Habs would eventually lose in overtime.

Bottom line: the Canadien scored 1 point instead of 2 possible, the Leafs 2 points instead of the promised 0. No less than a 3 point differential between the 3 teams.

Sure, the Habs got 3 points out of 4 possible ones in their first two games, but so did their opponents. Little to brag about.

LNH/NHL : no kidding...

"The Globe and Mail" recently published a Canadian Press scoop : a study "found that the league achieved its goal of having more games end in overtime by awarding a point to losers in the extra session", but "seeing more games going into overtime" was "an unintended consequence of that rule change".

Who says so ? A Guelf University professor, no less.

Indeed, who could have guessed that the games ending in overtime would no longer end in regulation time...?

mercredi 10 octobre 2007

LNH/NHL: It's a wonderful life.

Le gardien numéro 1 de l'avalanche du Colorado, Peter Budaj, touchera 700 000USD cette saison ; José Théodore, son suppléant, touchera 6 millions.

Peut-être sous le choc, ou en grève du zèle, Peter Budaj a dû être retiré en match la semaine passée, mais l'ex gardien du Canadien n' était pas là pour assurer la relève : il se remettait de blessure avec le club-école de l'Avalanche.

Pour parfaire le fabuleux destin de José Théodore, sa potion anti-chute continuerait à faire des miracles pour ses cheveux.

Qu'elle déclenche les sonneries au contrôle anti-dopage paraît par comparaison bien dérisoire.

Nascar : publi-rédactionnel.

"La Presse" du 9 octobre se mettait en quatre pour trouver un commanditaire à la carrière Nascar de Jacques Villeneuve.

M. James McArdle, d'Advantage Marketing Group, qui travaille sur le dossier pour le pilote, y bénéficiait d'une tribune presque libre -sinon un encart publicitaire- d'une demi-page.

M. McArdle expliquait avoir approché une entreprise non citée qui n'a pas daigné le rappeler et s'en mordra sans doute longtemps les doigts, car, selon M. McArdle : "le retour sur investissement envisagé pour cette entreprise en particulier est de l'ordre de 1000% sur 5 ans. Un investissement total de 15,1 millions pourrait leur rapporter à terme 1,015 milliard".

M. McArdle est-il un ancien de Norbourg?

Encore plus "juteux", toujours d'après M. McArdle, Intel aurait calculé que "pour un dollar investi avec Jacques en Nascar, un éventuel commanditaire titre pourrait en empocher 22".

Jacques Villeneuve n'est plus un pilote, c'est une martingale.

Rien que le temps d'antenne de la voiture de Villeneuve pendant la série de dimanche valait 5 millions de dollars, toujours d'après l'impayable M. McArdle. "Pas mal", commente sobrement "La Presse", qui songe peut-être à mettre son nom sur la voiture pour dépasser les ventes du NYT aux USA.

Un dossier -et un homme- à suivre.

Track and field (and drugs) : AFP loves Marion.

Dans un communiqué repris dans "Le journal de Montréal", l'AFP termine son récit des tristes aventures de Marion Jones par ce commentaire sur la sprinteuse, "plus victime de mauvaises rencontres que de sa propre malhonnêteté".

Touchant...