Les béatifications sont généralement posthumes, celle de Carey Price semble entérinée à titre préeventif.
Peut-être conviendrait-il de même de l’introniser sur-le-champ dans le temple de la renommée, à défaut de retirer son maillot car: que porterait-il ?
Le gardien du Canadien ne compte pas en tout cas parmi les victimes de la fusillade de Toronto :
« Carey Price sauve la mise » (Métro).
« Price fait encore la différence » ( La Presse)
« Price résiste » (La Presse)
« Carey Price sauve le Canadien » (Journal de Montréal)
A noter toutefois que le « Journal de Montréal », malgré son titre sans ambiguité à la une, se montre plus timide en pages sports : « Price et Kostitsyn tirent le Canadien d’embarras ».
« Tirer d’embarras », c’est bien faible, et que Kostitsyn vient-il faire là ?
Heureusement, François Gagnon, dans « La Presse », compensait ce manque d’enthousiasme et s’émerveillait : « si ses 43 arrêts et les 46 tirs auxquels il a fait face représentent deux records personnels dans la LNH, Price était loin de triompher dans le vestiaire. »
Les héros savent rester simples. « Deux records personnels » le même soir, c’est prodigieux, mais Price a joué combien de matches dans la Ligue ? Dix ?
Pierre Ladouceur aussi a vu la lumière : « Un lancer de Mats Sundin a frappé le poteau, mais il faut souligner qu’il n’y avait pas d’espace à la droite du gardien du Canadien. Si la rondelle n’avait pas donné contre le poteau, elle aurait frappé Price. »
Merci au journaliste de l’avoir souligné. Son témoignage amènera peut-être la Ligue à corriger à la hausse les deux records de Price : 44 et non 43 arrêts sur 47 et non 46 tirs.
La saison dernière, des louanges presque identiques étaient déversées sur Huet. Les temps changent.
Est-il vrai que Price soigne les écrouelles ?
(P.M.)
jeudi 29 novembre 2007
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