Un « billet » de Richard Labbé dans « La Presse » confirme les signaux lancés par le Canadien depuis l’été : bien avant le début du camp d’entraînement, il avait été décidé en haut lieu que Carey Price serait le gardien numéro 1 de l’équipe.
Un bonbon marketing qui devait faire patienter les partisans une saison de plus sur la route d’une improbable -et peut-être pas si souhaitée que ça- remontée vers les sommets.
D’où la déclaration de Carbonneau au début du camp : « Carey Price ne restera au grand club que s’il est gardien numéro 1. »
D’où le rectificatif de Bob Gainey, en fin de camp, comme quoi Price pourrait rester même s’il débutait la saison comme gardien numéro 2.
Car, durant le camp, un obstacle imprévu avait obligé une réécriture hâtive du scénario : le maudit cousin Huet, en meilleure forme qu’à ses camps précédents, s’était dressé sur la route du nouveau sauveur du Canadien.
Huet commencerait donc la saison comme gardien numéro un, mais n’y ferait pas de vieux os.
La consigne avait été bien comprise de la plupart des journalistes.
Dans sa chronique du « Journal de Montréal » après les deux premiers matches du Canadien, Yvon Pedneault dégaina le premier : « inquiétant pour la défense du Canadien » ; « qu’un doute se soit installé dans son esprit -celui de Carbonneau- relativement aux deux premières performance de Cristobal Huet, c’est compréhensible » ; « le gardien français n’a rien fait de bien spectaculaire » ; «... placé son équipe dans une situation délicate... » ; « ça s’est gâté » ; « une maladresse » ; « le match s’est joué entre les poteaux... ».
Lors du premier match de Price, à RDS, Yvon Pedneault se montra en toute logique dythirambique sur le jeune gardien.
De même François Gagnon, dans « La Presse », classait Huet parmi les médiocres de la classe, avec une note de 6,9 contre 8,2 à Markov malgré « une faute grave »menant au 3ème but de Toronto.
Un autre journaliste de « La Presse » admettait benoîtement que le Canadien ne pourrait redevenir dominant tant que Carey Price ne garderait pas ses buts.
Toujours dans le même quotidien, Ronald King ne semblait pas sur la même longueur d’onde : un journaliste moins docile ?
« Un gardien sans défense devant lui est un canard boiteux... Dans les circonstances, Cristobal a plutôt bien fait. »
Richard Labbé, peut-être car il était à Dallas dans l’attente du choc Patriots-Cowboys, invitait aussi les media montréalais à « respirer par le nez » après les commentaires délirants sur le premier match de Price.
Depuis, les performances solides de Huet continuent à contrecarrer les plans du Canadien et la plupart des journalistes ont retourné pour l’heure leur veste et adulent à nouveau le gardien français avec un empressement aussi excessif et suspect que leurs doutes antérieurs.
A l’évidence, pour la direction, l’émergence de Price cette saison devait faire passer la pilule d’une nouvelle absence, programmée, des séries.
Le Canadien est-il prêt à prendre le risque d’une participation aux séries, même si cela doit se faire au détriment de l’avénement annoncé de Price ?
dimanche 28 octobre 2007
LNH/NHL : in the mood for love.
So Ted Saskin, the executive director of the National Hockey League Players’ Association was a bit cosy with NHL deputy commissioner Bill Daly and commissioner Gary Bettman ?
And he spied a bit over his members’ e.mails ?
And he lied a bit to get his 5-year US$ 19 million contract ?
And a TSN journalist ratted a couple of players who were « leading the charge against Ted » in an e.mail to Bill Daly ?
And Bill Daly was quick to forward the information to his good pal « Ted » Saskin ?
And « union activist » Chris Chelios now accuses power agent Don Mehan of playing « a role in undermining our union », because « a group of players, the majority of whom are Meehan’s clients, sidestepped (then NHLPA executive director) Goodenow’s no-cap position in an attempt to end the lock out » ?
And Mehan says it is « absolute nonsense » and wonders about « these slimeballs who are trying to ruin my reputation », but could nevertheless face a « decertification case » ?
And a good colleague of his -and « slimeball » candidate ?-, player agent Ritch Winter concurs « I am absolutely certain there are agents who will be decertified » ?
And Paul Kelly, a Boston litigation lawyer is the new NHLPA executive director ?
And he has negotiated for himself the same 5-year US$ 10 millions contract Saskin had been accused of getting through misrepresentations about the actual salaries of players’ representatives in other professional sports ?
Paul Kelly will no doubt have many opportunities to flex his litigation muscles. But against whom ?
And he spied a bit over his members’ e.mails ?
And he lied a bit to get his 5-year US$ 19 million contract ?
And a TSN journalist ratted a couple of players who were « leading the charge against Ted » in an e.mail to Bill Daly ?
And Bill Daly was quick to forward the information to his good pal « Ted » Saskin ?
And « union activist » Chris Chelios now accuses power agent Don Mehan of playing « a role in undermining our union », because « a group of players, the majority of whom are Meehan’s clients, sidestepped (then NHLPA executive director) Goodenow’s no-cap position in an attempt to end the lock out » ?
And Mehan says it is « absolute nonsense » and wonders about « these slimeballs who are trying to ruin my reputation », but could nevertheless face a « decertification case » ?
And a good colleague of his -and « slimeball » candidate ?-, player agent Ritch Winter concurs « I am absolutely certain there are agents who will be decertified » ?
And Paul Kelly, a Boston litigation lawyer is the new NHLPA executive director ?
And he has negotiated for himself the same 5-year US$ 10 millions contract Saskin had been accused of getting through misrepresentations about the actual salaries of players’ representatives in other professional sports ?
Paul Kelly will no doubt have many opportunities to flex his litigation muscles. But against whom ?
Formule 1 : la vérité si je mens.
« La Presse » du lundi 22 octobre citait, entre guillemets, Lewis Hamilton. Le pilote britannique admettait, avec une belle candeur, avoir par erreur appuyé durant le Grand Prix du Brésil sur le bouton utilisé pour le départ, déclenchant l’incident mécanique qui lui avait sans doute coûté le titre de champion du monde des pilotes.
« La presse » du samedi 27 octobre publiait, combien ?, cinq jours plus tard, ce que le quotidien nommait, lui aussi avec une belle candeur, une « précision » :
« Dans notre édition de lundi dernier, une citation a été attribuée à tort au pilote Lewis Hamilton, dans laquelle on lui faisait admettre une erreur de pilotage lors du Grand Prix du Brésil. »
Remarquez la belle formule : « on lui faisait admettre ». Aveux obtenus sous la torture ? Même pas, juste inventés.
« La Presse » toutefois persiste :
« Toutefois, conformément aux informations qu’il a reçues de sources fiables, notre collaborateur Luc Domenjoz maintient que Hamilton a bel et bien pressé par erreur sur le bouton utilisé pour le départ. »
Le fautif est donc bien Hamilton, et non pas « La Presse », puisque le pilote n’a pas eu le « fair play » de confirmer les aveux que lui avait prêtés « La Presse », sur la base de « sources fiables » mais anonymes (Fernando Alonso, son père ?...) dans l’intérêt même du pilote.
« La Presse » conclut toutefois sa « précision » par : « Toutes nos excuses. »
Il n’y a pas de quoi. C’est ça, le journalisme d’investigation.
« La presse » du samedi 27 octobre publiait, combien ?, cinq jours plus tard, ce que le quotidien nommait, lui aussi avec une belle candeur, une « précision » :
« Dans notre édition de lundi dernier, une citation a été attribuée à tort au pilote Lewis Hamilton, dans laquelle on lui faisait admettre une erreur de pilotage lors du Grand Prix du Brésil. »
Remarquez la belle formule : « on lui faisait admettre ». Aveux obtenus sous la torture ? Même pas, juste inventés.
« La Presse » toutefois persiste :
« Toutefois, conformément aux informations qu’il a reçues de sources fiables, notre collaborateur Luc Domenjoz maintient que Hamilton a bel et bien pressé par erreur sur le bouton utilisé pour le départ. »
Le fautif est donc bien Hamilton, et non pas « La Presse », puisque le pilote n’a pas eu le « fair play » de confirmer les aveux que lui avait prêtés « La Presse », sur la base de « sources fiables » mais anonymes (Fernando Alonso, son père ?...) dans l’intérêt même du pilote.
« La Presse » conclut toutefois sa « précision » par : « Toutes nos excuses. »
Il n’y a pas de quoi. C’est ça, le journalisme d’investigation.
NLL : God is a Lacrosse player.
You could not believe it, you were right.
The 2008 Lacrosse season was killed last week. I has just been resurrected.
The National League and its players finalised a new collective bargaining agreement. The agreement includes player salary increases of « up to 6% » over five years and caps player salaries at US$ 23,300 for veterans.
If MSA calculations are right, it would be a US$ 1,319 increase over 5 years, or US$ 264 per year.
Better not think about the legal fees spent to earn or save a fistful of free-falling US dollars.
And hold your breath : players still have to ratify the agreement.
The 2008 Lacrosse season was killed last week. I has just been resurrected.
The National League and its players finalised a new collective bargaining agreement. The agreement includes player salary increases of « up to 6% » over five years and caps player salaries at US$ 23,300 for veterans.
If MSA calculations are right, it would be a US$ 1,319 increase over 5 years, or US$ 264 per year.
Better not think about the legal fees spent to earn or save a fistful of free-falling US dollars.
And hold your breath : players still have to ratify the agreement.
NHL/LNH : the Devils in Lamoriello’s hell.
Well, the Devils have a hell of a start in the NHL : not for their opponents, for them.
No doubt, things are to bright up as they come home to their brand new arena, though, for their first game there, they lost again, to Ottawa.
At least, they know in whose hell they live. Is general manager Lou Lamoriello a masochist, a megalomaniac, an idiot ?
His team was no doubt sailing too smoothly to his rough taste when he decided to rock the boat shortly before the playoffs started last year and fired coach Claude Julien whose polished and self-spoken style he could no longer stand -unless he was guilty of taking the spotlight away from him ?-.
Since then, the Devils have no doubt improved their records. How many game shave they played, how many have they won ? Statisticians are welcome to let us know.
And Claude Julien is forbidden to smile in nearly heavenly Boston, but he is too well educated to do so and probably expects his new season to end as abruptly as the two previous ones.
No doubt, things are to bright up as they come home to their brand new arena, though, for their first game there, they lost again, to Ottawa.
At least, they know in whose hell they live. Is general manager Lou Lamoriello a masochist, a megalomaniac, an idiot ?
His team was no doubt sailing too smoothly to his rough taste when he decided to rock the boat shortly before the playoffs started last year and fired coach Claude Julien whose polished and self-spoken style he could no longer stand -unless he was guilty of taking the spotlight away from him ?-.
Since then, the Devils have no doubt improved their records. How many game shave they played, how many have they won ? Statisticians are welcome to let us know.
And Claude Julien is forbidden to smile in nearly heavenly Boston, but he is too well educated to do so and probably expects his new season to end as abruptly as the two previous ones.
Cyclisme : plan d'affaires aux stéroides.
L’information est passée presque inaperçue, mais Landis a décidé de faire appel auprès du tribunal arbitral du sport de sa suspension et de la perte de son titre de vainqueur du tour de France.
L’information était, c’est vrai, de peu d’intérêt, mais reflète la misee en oeuvre par landis d’un modèle d’affaire innovant. Landis a créé une fondation, dotée d’un site internet (www.floydfairnessfund.org), afin de financer, dit-il, sa bataille juridique.
Une méthode que méditeront sans doute nombre de ses collègues dopés et qui pourrait faire école afin que le dopage continue à faire vivre son homme, même suspendu, en franchise d’impôt et de la générosité de ses partisans faibles d’esprit.
L’information était, c’est vrai, de peu d’intérêt, mais reflète la misee en oeuvre par landis d’un modèle d’affaire innovant. Landis a créé une fondation, dotée d’un site internet (www.floydfairnessfund.org), afin de financer, dit-il, sa bataille juridique.
Une méthode que méditeront sans doute nombre de ses collègues dopés et qui pourrait faire école afin que le dopage continue à faire vivre son homme, même suspendu, en franchise d’impôt et de la générosité de ses partisans faibles d’esprit.
mardi 23 octobre 2007
Rejoice
A walk in the park, yesterday, for our Canadiens. Let's take it for there won't be so many of them during the next 6 months.
Inscription à :
Articles (Atom)