mercredi 7 mai 2008

Industrie de pointe, et ringarde à la fois.

Je veux parler de la F1. Plus que dix écuries dans ce cirque, mais qui s'en soucie? Des dirigeants qui, lorsqu'on ne les attrape pas les culottes sur les chevilles, sont plus occupés à s'en mettre plein les fouilles qu'à crédibiliser leur ''sport'', mais qui cela intéresse? Un patron d'écurie, Williams, révant à sa gloire passée et décidé à faire crever la F1 plutôt que d'accepter une évolution (et il en a le droit, la F1, comme la Pologne du XVIIIème siècle, fonctionnant au ''Liberum Veto'') salutaire, mais cela fait-il une info? Des décisions censées limiter les dépenses afférentes à la gestion d'une écurie, mais qui en réalité les augmentent, mais qui ne s'en moque pas? J'ai vu mon premier Grand Prix en 1975, c'était au Paul Ricard, j'en ai vu depuis pas mal d'autres. Et il me semble que le spectateur moyen du Grand Prix a vieilli, au rythme de pas loin d'une année par an, depuis cet ''age d'or'' que furent les années 70 pour la F1. Comme si les jeunes avaient déjà compris et intégré la fin du tout pétrole et du vroum-vroum inutile. Occuper à se partager le, encore gros, gâteau, les dirigeants du ''sport'' automobile et de la F1 sont-ils conscients que le ''monde change''? Ecclestone et Mosley ont presque 70 ans...

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